篇名 | PEER GYNT |
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卷期 | 2009 |
作者 | Françoise QUILLET |
頁次 | 013-026 |
出刊日期 | 200912 |
Nous allons nous référer à Peer Gynt pour examiner «une des couches de l'oignon », en dégager la saveur. La« couche », la« pelure » que nous allons examiner, est celle du texte de théatre, du « poème dramatique », ce qui, d'emblée, situe le propos dans le champ du « faux » car, qu'est-ce que le théatre, sinon la représentation d'une fausse réalité, d'autant plus fausse qu'elle multiplie les certificats d'authenticité d'une humanité fabriquée, de typologies factices ? En art, les apparences ne se copient pas, on les fabrique, c 'est cette « fabrication » qui nous intéresse dans la présente communication. Pour parler de cette «fabrication », nous aborderons le problème de la fiction, des fictions. La fiction, du latin « fictio », signifie, au sens propre, l' action de modeler, de fabriquer. Ce sera, à partir de ce premier sens que nous étudierons le travail d'Ibsen quant à sa fable. Au sens figuré, la fiction signifie l'action d'inventer, de représenter en imagination. Ce sens sera pris en compte dans notre deuxième paiiie concernant les histoires fabriquées par Peer Gynt.